Écouter son corps : une intuition manquante !
Écouter son corps. Être à l’écoute de celui-ci. Capter et comprendre les messages qu’il m’envoie. C’est bien l’intuition que je n’ai pas ! Et dont j’aurais bien besoin ! C’est vraiment difficile de me connecter à mon corps, d’échanger avec lui, de le comprendre. Il faut que j’en arrive à une extrémité, qu’un problème vital se déclenche pour que je commence à peine à capter le message qu’il a dû m’envoyer il y a un bon moment déjà !
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Ce constat s’est avéré d’autant plus vrai après mes deux grossesses. J’ai allaité mes deux filles, et ça me donnait une faim de loup ! Je mangeais littéralement pour deux. Le souci, c’est que j’ai conservé ce rythme alimentaire après l’allaitement. Je n’avais pourtant plus les mêmes besoins nutritionnels. Mon corps a bien dû me signaler le problème à un moment donné, mais j’étais, je pense, plus focalisée sur le bien-être de mes filles que sur le mien. Et c’est toujours (un peu) vrai.
Je dois lutter contre cette hyperphagie incontrôlée ! Il y a du boulot ! Car même si je suis passée par la case hôpital, je persiste dans ce sens ! Mon mal-être vis-à-vis de la nourriture n’est pas en lien avec mon opération, selon les médecins. Pourtant, je crois qu’il n’est pas totalement en reste dans ce problème.
La puissance du mental
Je me fis vraiment beaucoup à mon mental. Dans ma tête et dans mes sensations, je n’ai pas du tout mon physique. Je me sens élancée, rapide, gracieuse, …
Pourtant, ce n’est pas vraiment le cas ! Quand je me regarde dans le miroir, je vois un corps las, fatigué, difforme même. Je ne me regarde pas souvent dans le miroir du coup !
Je tente des reconnexions avec mon corps, quand le réseau est bon. C’est-à-dire quand la motivation est là, quand je consens à prendre du temps pour moi et pour mon corps.
Écouter son corps grâce au cycle menstruel
Ce qui a plutôt bien fonctionné, c’est de me rendre compte de ce dont mon corps a besoin (mais aussi mon esprit) dans les différentes phases de mon cycle menstruel. J’essaie de caler ses besoins à mon rythme de vie, notamment professionnelle. Pendant les règles, je suis très fatiguée, surtout les deux premiers jours. Maintenant, je ne prévois plus rien d’important durant ces deux jours. Je me repose un maximum. En fin de menstruation, je fais le point, je me prépare à redémarrer le travail avec mes petites listes, mes carnets de notes et mon agenda. Puis je m’y remets sereinement, j’accueille les nouvelles idées et je les mets en forme. Je reprends également les projets en cours. Dans la phase d’ovulation, j’ai remarqué que c’est à ce moment-là que j’aime échanger, mener des réunions, des débats. J’essaie de les caler dans cette période plus propice (mais ce n’est pas toujours possible). Enfin, je peaufine mes derniers travaux avant de me remettre en pause, avec les lunes approchantes.
Différencier les messages du corps de ceux du mental, ça, pour moi en tout cas, c’est un sacré défi ! Une belle intuition que je vais m’efforcer dorénavant d’accueillir.